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• Jour1 • 21 mai 2012 •

L’alarme retentit dans les locaux des forces spéciales. Une alarme qu’ils n’avaient encore jamais entendu, du moins, pas dans de telles conditions. Bien entendu, ils connaissaient tous les multiples sonneries d’alarmes et celle-ci était particulièrement… inquiétantes. Rapide, très rapide même, elle signalait une grave problème en devenir et tout le monde devait se préparer. S’habiller, s’armer et se tenir prêt à recevoir des ordres. Un code rouge… L’un des codes les plus importants qu’ils pouvaient recevoir avec le code noir, qui n’était encore jamais arrivé jusqu’à aujourd’hui au sein de cette unité d’élite, ce qui démontrait de la gravité de la situation. Gajil sauta de son lit rapidement, il ne savait pas encore à quoi s’attendre et en croisant le regard de ses compagnons, il comprit que c’était la même chose pour tout le monde. Revenant d’une mission du Moyen Orient, ils avaient pensés qu’ils pourraient avoir quelques jours de vacances, mais apparemment, ils n’avaient eu que quelques heures de repos avant qu’un grave problème n’éclate. Ou ? Ils n’en avaient aucunes idées, c’est pour cela que tout le monde se mit à courir dans tous les sens, attrapant leurs tenues respectives, attachant leurs lacés rapidement, remplissant leurs sacs de munitions, de nourritures et de bien d’autres choses. Tout était utilisable et ils allaient s’en servir à bon escient. Le commandant de la base ne tarda pas à entrer dans le baraquement, un homme très grand et très musclé, un physique pas vraiment asiatique, mais qui valait le coup d’œil, c’était le commandant du groupe d’élite que voici et il le menait d’une main de fer, montrant la supériorité de ses hommes aux autres commandants ou hauts gradés qui se moquent de lui, enfin, se moquaient de lui, au début. Mais à présent, les résultats sont bien la, depuis une année entière il n’y a presque pas eu de bavure et le taux de réussite de l’équipe est passé de soixante quinze pour cent à quatre vingt dix neuf pour cent. Le regard du commandant River était à la hauteur de la gravitée des événements, ses yeux trahissaient la confiance qu’il pouvait avoir généralement et tout le groupe le ressentit, l’heure était grave et Gajil pensa rapidement qu’une nouvelle grande guerre mondiale avait été déclarée. Tous en ligne, les six soldats d’élites regardaient leur chef en attente d’une quelconque directive. L’homme ne tarda pas à s’approcher de ses hommes et ses femmes, tous prêts à mourir pour une cause juste et d’après ce que pouvait en conclure Gajil, leurs vies allaient encore une fois être mises sur la balance et pas qu’un peux !

→ Les enfants… Ce n’est pas encore la guerre, mais il se pourrait bien que ça ne tarde pas ! Les informations que je viens de recevoir sont alarmantes… Catastrophiques mêmes. Ce que j’ai vu… Est le pire de mes cauchemars, le pire ! Mais je pense que les mots ne serviront à rien cette fois, voyez par vous-même !

L’homme de deux mètres s’approcha d’un des écrans éteints de la pièce pour s’en approcher, glissant une carte puce dans l’un des ports à cet effet. L’écran s’alluma et une vidéo ce mit en route, montrant une salle d’autopsie. Il y avait un corps ouvert par les doigts experts de deux médecins, épaulés par trois autres infirmières qui travaillaient dans la pièce à remplir des papiers. En haut à droite de l’écran était indiqué l’heure ainsi que le jour et le lieux d’où se passait cette vidéo et Gajil, comme tout le monde découvrit avec stupeur que ça faisait que quelques heures que la vidéo avait été tournée et qu’elle provenait d’un hôpital de Tokyo ! La, le corps du défunt se remit à bouger anarchiquement, comme s’il revenait à la vie… Les yeux de Gajil s’écarquillèrent, il se croyait en plein films d’horreur ou les morts reviennent à la vie… une bien triste histoire qui n’était que plus vrais lorsque le corps normalement mort se remit debout malgré son corps ouvert et qu’il s’attaqua au personnel vivant. La dite créature s’attaqua au personnel, en mordant trois avant d’égorger une jeune infirmière coincé dans un coin de la salle d’autopsie. Attirés par les cris d’épouvantes, des vigiles ne tardèrent pas à entrer par la porte pour vider leurs chargeurs dans la créature, mais rien à faire, trois chargeurs firent vider dans le corps de la bête, en plein cœur, mais rien n’y faisait, elle réussit à attaquer l’un des vigiles pendant qu’il rechargeait son arme en tremblant de terreur. Ayant eu le temps, les collègues rechargèrent rapidement et tirèrent de nouveau dans la personne qui s’écroula finalement au sol. La dernière balle n’était pas logée au même endroit que les autres, elle avait tout simplement traversée le crane du mort vivant et ça, tout le monde dans la pièce l’avait comprit. Le seul moyen d’arrêter le mort vivant était de lui mettre une balle dans le cerveau, apparemment, c’était grâce à ce dernier qu’il pouvait de nouveau revivre. Alors que Minoru allait ouvrire la bouche pour commenter, le commandant l’arrêta d’un geste de main, montrant que ce n’était pas encore finit… Sinon l’affaire aurait été rapidement réglée. La vidéo continua et finalement le corps mort de la jeune infirmière se réanima lui aussi. Un frisson d’effrois parcouru le jeune homme qui comprit que ceux qui s’étaient fait mordre devaient à présent être dans le même état que la jeune femme. L’écran s’éteignit finalement et le commandant s’éclaircit la gorge.

→ L’heure est grave, la guerre n’est pas à nos portes, mais la fin de l’humanité si. Pensez au pire des films de zombies que vous ayez vu… Et bien à présent il est bien réel ! L’épidémie, ce mal se propage rapidement, une simple griffure ou morsure pourrait vous êtres fatale ! L’armée a été mobilisée et de nombreux cas similaire à la jeune femme sur la vidéo ont étés répertoriés. Je vous envois dans la ville pour faire le ménage, toutes personnes ayant étés infectées doivent mourir dans les plus brefs délais, même si elles viennent d’êtres mordues, plus d’état d’âme, notre survie est en jeux et si un zombie survit, il rependra de nouveau une épidémie. Nous sommes en situation de crise maximal. L’armée est en train de faire un périmètre de sécurité tout autour de la ville, dirigez vous vers l’hôpital ou le patient zéro est apparut et faites le grand nettoyage. Deux véhicules vous attendent à l’entrée, bien équipés pour ce genre de missions. Deux groupes de trois. Groupe Alpha: Akihito, Mister B. et Ai. Groupe Beta: Gajil, Minoru et Sin. Restez constamment en contact, je vous recontacterais sur la ligne de l’équipe. Rompez !

Comme un seul homme, les six soldats rompirent la formation et se mirent à courir vers leurs lits ou ils attrapèrent tous leurs sacs de munitions et leurs armes, chacun d’eux avaient une spécialisation et celle de Gajil était sans nul doute le corps à corps. Il avait un poignard à chacun de ses mollets, bien entendu une arme à feux attachées à sa cuisse droite, de multiples chargeurs ainsi qu’un poignard plutôt long au niveau du creux de son dos, placés horizontalement, le manche vers la gauche pour qu’il puisse l’attraper de sa main gauche rapidement. Et bien entendu, son arme préférée qui allait surement lui sauver la mise pendant cette période de crise, son katana, apparemment, le seul moyen d’arrêter ces morts vivants étant de leur exploser le cerveau, il devrait aussi couper la tête et quoi de mieux qu’une longue arme blanche comme celle-ci ? Au moins, il ne serait pas à court de munition rapidement. Contrairement à Minoru ! Enfin, ils n’en étaient pas encore la ! En moins d’une minute ils étaient déjà à l’extérieur du bâtiment, montant dans les gros 4x4 noirs adaptés aux besoins de la compagnie. A l’arrière, dans le coffre il y avait pas mal d’armes ainsi qu’une multitude de munitions. Il y avait aussi du matériel technique au cas ou, tout ce dont-ils avaient besoin. Gajil s’installa au volant, grâce à ses réflexes surhumain, il peut conduire plus efficacement que quiconque dans l’équipe. Sin, la jeune femme aux cheveux blancs s’installa à ses côtés, une merveilleuse Co-pilote grâce à ses pouvoirs et en soutient, derrière, Minoru, l’expert des armes à feux. Plaçant leurs oreillettes à leurs oreilles droites, Gajil ne tarda pas à lancer le véhicule sur la route en direction du centre ville ou déjà un nuage de fumée était visible. Le pire restait à venir et il avait déjà quelques appréhensions à ce qu’il allait devoir accomplir dans quelques instants. Aucunes pitiés pour les morts vivants ou les futurs morts vivants. Ca allait être une vrais boucherie, si ça ne l’était pas déjà dans le centre ville.

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