EvilJap
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Chapitre II : Contagion

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Yomi Isayama
Yomi Isayama

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MessageSujet: Chapitre II : Contagion Chapitre II : Contagion Icon_minitimeSam 10 Juil - 18:24

Chapitre II : Contagion.
21 mai 2009 => 13 heures 45 : Quelque part en ville
Le chaos partout régner en maître. Le monde venait de basculé dans la folie. Nous traversâmes les rues où des gens couraient en tout sens dans l’espoir de survivre. Des bâtiments étaient en feu et les pillages avaient commencés. Traversant les rues à pas d’homme au volant de la Ford Shelby que nous venions de voler, Shinji et moi ne parvenions pas à comprendre comment les évènements avaient bien pu périclités de la sorte.

Tout était parti d’une simple mission et l’horreur frappait à présent ce monde. Ayant vu les expériences que Corp. Génération menait dans ses labos, il était probable qu’il ait un lien avec ce cauchemars que nous vivions à présent. Tout en vérifiant le chargeur de mon arme, je me sentais étrangement coupable. Peut-être que mon clone avait servi dans des expérimentations autre que celles que nous connaissions et si tel était le cas, même si cette autre moi et moi n’y pouvions rien, nous avions menés le monde à sa perte simplement à cause de notre existence. L’équipe du bureau de l’environnement avait péri en dehors de Shinji et moi, mais quand était-il de nos familles et amis ? Probablement mort eux aussi. Je jouais avec une cartouche entre mes doigts lorsque mon coéquipier s’adressa à moi d’une voix douce.

- Yomi ? Ho, Yomi ! A quoi penses-tu ?

Je ne répondis pas à la question après tout que pouvait-il comprendre à mes ressentiments envers ma propre existence. Revenant à la réalité, je vis une gamine se faire poursuivre par les monstres sillonnant la ville et en un rien de temps sa vie se termina. Devant cette scène affreuse, mes yeux se fermèrent quelque instant, puis la réflexion me gagna.

- Avant de rejoindre le lycée Seito, nous devons nous procurer des armes. Te souviens-tu si l’organisation possède une planque près d’ici. Rejoindre le siège social serait bien trop dangereux vu la conjoncture actuelle. Une fois que nous serons équiper, nous poursuivrons la mission de sauvetage et quitteront la ville.

- Normalement nous disposons d’un dépôt à deux pattés de maison. Si les vandales ne l’ont pas trouvé, nous devrions y trouver ce dont nous avons besoin, mais également un émetteur-récepteur longue porté.

- Parfait !

Lâchais-je d’une voix peu audible avant de poursuivre mes observations des massacres se produisant dans les rues que nous traversions. 20 minutes plus tard, Shinji gara la voiture dans une petite ruelle. Il y régnait un calme étouffant et malsain. Des papiers virevoltaient au gré du vent et des détritus jonchaient le sol, mais pas âmes qui vivent ne semblaient s’y trouver. Prudent, mon partenaire quitta la voiture et balaya la rue de son arme près à faire feu aux moindres mouvements suspects. L’imitant, la portière de la voiture claqua dans un bruit mat et je vis le logo indiquant aux membres de l’organisation qu’il s’agissait d’une de nos caches. Se protégeant mutuellement, nous nous dirigions d’un pas rapide vers la porte en métal ne semblant souffrir d’aucuns dégâts. – Merde ! Lâcha Shindi et mon regard croisa le sien. Il avait perdu son badge dans notre fuite et jurais allégrement pour cette négligence. Il ne changerait plus, il serait négligent jusqu’à son trépas. Fouillant la poche latérale de mon pantalon, j’en fis sortir d’un geste leste le passe qui fila immédiatement dans la rainure coulissante. Un petit « clic » se fit entendre indiquant que la porte venait d’être déverrouillée.

Sans attendre nous pénétrâmes dans le sas d’entrer ayant pris soin de vérifié que la porte était à nouveau verrouillé. Nous ne serions pas dans la merde si une de ces saloperies parvenait à pénétrer le petit complexe. Empruntant un escalier, nous commençâmes la descente des étages. Les appliques murales éclairaient légèrement les couloirs et les escaliers. Les murs étaient en bêton et chaque porte en métal. Il s’agissait soit de porte blindé ou tout simplement de coupe feu, mais quel qu’elles soient les effractions n’étaient pas choses aisées. Il me sembla entendre un bruit alors que nous étions au troisième sous-sol et pour en être certaines, je fis halte. Scrutant du regard le fond du couloir, je me mis à croire que comme Jeanne d’arc j’étais sujette à entendre des choses inexistantes.

- Qu’est ce que tu fabrique Yomi ?

- Il m’a semblé entendre un bruit venant du couloir. Mais, j’ai dû rêver.

- Allons y les armes sont un étage plus bas. Nous n’avons pas de temps à perdre miss.

Shinji avait raison, le temps jouait en notre défaveur et il était probable que l’armée ne tarderait plus à intervenir. Il bouclerait sans doute la ville et empêcherait quiconque d’en sortir pour éviter une propagation de la contagion. J’essayais intérieurement de me convaincre que ce mal ne touchait que notre ville, mais était-ce la réalité … Espérons le sinon, il n’y aurait plus aucune chance de survie pour qui que ce soit. Peu de temps s’écoula entre le moment où il me sembla entendre un bruit et celui où nous gagnâmes la pièce d’armement. Encore une fois mon badge d’indentification me fut bien utile et nous entrâmes dans la pièce.

Shinji alluma la lampe principale et à notre grande surprise quelqu’un nous avait précédés. Un Gillet pare-balles de couleur noir comme nous en portions, couvert de sang se trouvait à même le sol. Toisant le regard de mon coéquipier nous semblions pensés à la même chose. Sans attendre, nous commençâmes à ouvrir les caissons d’armement et à notre grand soulagement, il n’y avait pas eue de pillage. Tout en choisissant notre armement et les munitions dont nous aurions besoin, une question me traversa l’esprit.

- Comment penses-tu qu’ils puissent nous percevoir. Ils sont morts donc logiquement aveugle. Il suffit de voir leurs yeux, alors comment arrivent-ils à percevoir les vivants ?

- Je ne sais pas Yomi, mais ils sont peut-être régis par les mêmes lois que dans les films d’horreur.

- Des lois ?

- Oui dans certains films, ces choses sentent l’odeur des vivants dont ils ont besoin pour se nourrir et dans d’autres le bruit que nous faisons. Naturellement, il ne s’agit que de film tendis qu’ici …

- Il nous faudra essayer de connaitre ce genre de points qui nous aidera à survivre, mais comment faire sans se mettre en danger … Nous verrons, pour le moment prenons ce dont nous avons besoin et filons d’ici.

Mon choix se porta sur un M16 723 M203 que l’on utilise dans les recherches aéroportés et actions spécialisées. Dans un sac, je mis un maximum de chargeurs dont 3 dans les poches ventrales de mon gilet. Ayant rendu le Beretta à Shinji, je pris également un désert Eagle légèrement modifié muni d’une lunette laser et d’une petite lampe de poche. Prête, je ne prêtais pas attention aux choix de mon partenaire et remarquant l’émetteur-récepteur, je tentais de contacter le bureau. En dehors de grésillements personne ne me répondit. Ou ils étaient déjà morts ou en fuites comme nous tous.

La porte d’entrer s’ouvrit violemment, dans l’embrasure de la porte se tenait un homme dans la quarantaine plus blanc qu’un linge. Etant en joue, l’homme leva la main droite devant lui nous demandant de nous détendre.

- Cool les gars, nous sommes de la même maison. Je suis le sergent Uromi, mon équipe à été exterminé, je suis le seul survivant.

Observatrice, je vis qu’il portait son gilet, donc à qui appartenait celui ensanglanté se trouvant sur le sol. Je n’aimais pas ça. Cet homme mentait, mais pour quelles raisons. Abaissant mon arme très légèrement, ma première question fut posée.

- Tu es seul ici ?

- Oui, je suis seul, je viens de vous dire que …

- Menteur ! Lachais-je sans lui laissé le temps de finir sa phrase. – Si vraiment, tu es seul à qui appartient ce gilet ? Je ne sais pas à quoi tu joues, mais franchement, je n’ai pas de temps pour les jeux de devinette.

- Ok... ok ! Il appartient à un membre de mon équipe, mais je ne sais pas où il est parti.

- Il a été mordu ?

L’homme acquiesça de la tête et s’engagea dans des explications plus qu’étranges. Ne savait-il pas qu’une morsure suffisait pour devenir l’une de ces choses, où y avait-il autre chose qu’il ne désirait pas que nous sachions. Un de ces monstres rodait dans la planque et il s’agissait là d’une mauvaise nouvelle dont, je me serais bien passé. Remarquant que Shinji allait à la rencontre de l’inconnu ma voix se fit plus forte.

- Ne bouge pas Shinji !

- Qu’est-ce tu fous là ! Il est des nôtres.

- Je t’ordonne de ne pas bougé, jusqu’à preuve du contraire, je suis toujours l’officier de cette mission. Mon attention se reporta sur Uromi. – Et toi, as-tu été mordu par l’une de ces créatures ?

- Ecoute …

Ma voix se fit encore plus forte, ordonnant à l’homme de ne pas bouger. Il abaissa les yeux vers son bras gauche et il souleva sa manche. Sous cette dernière apparaissait un bandage blanc d’où suintait un sang noirâtre.

- Je sais ce que tu penses, mais je vais bien ! Regarde-moi, je suis toujours humain et j’ai été mordu il y a un bon moment déjà. Je … je peux vous aidez à sortir de la ville, ensemble nous y parviendrons. Qu’en dîtes-vous ?

Un coup de feu fut sa seule et unique réponse et l’homme s’écroula sur le sol. Le sang s’échappant de son crane forma rapidement une flaque autour de sa tête et je vis le regard surpris de Shinji. Ne m’en souciant pas, je lui fis un petit signe de la main lui indiquant de ne faire aucun commentaire, puis me reportant sur la radio, je fis encore quelques tentatives qui ne donnèrent aucun résultat.

- Bien, nous avons ce que nous voulions, maintenant, direction le lycée Seito … Mais avant, il faut trouver son copain et le descendre. Il ne faut pas que d’autres agents se fassent avoir s’ils viennent ici.

- Tu as raison, mais …

Shinji attrapa son nouvel équipement sans finir sa phrase. Méthodique, nous contrôlions une à une les pièces de la planque. Me souvenant du bruit perçu, je fis signe à mon coéquipier de me suivre à travers le couloir du troisième sous-sol et le bruit entendu plus tôt se fit réentendre. Ainsi, je n’avais pas rêvé. Se déplaçant à pas de loup, une forme humaine à genoux dans un coin du couloir s’offrit à notre vu. Elle nous tournait le dos, mais un bruit de mastication était perceptible et une forte odeur de pourriture caressait mes narines.

- Hé toi !

Le cadavre se tourna vers moi, puis se leva. Devant lui se trouvait des restes humains sanguinolents et je compris qu’Uromi avait mentit. Il avait probablement ramené son équipe ou une autre équipe avait trouvé refuge dans cet abri. Ignorant que l’un d’eux avait été mordu, la contagion était parvenue à s’infiltrer dans ce lieu. C’est Shinji qui descendit se pauvre aire et il suggéra de sortir.

Sans attendre nous nous dirigions vers la sortie sans rencontrer de résistance et plusieurs minutes plus rad, nous nous retrouvâmes dans la ruelle. A notre grande surprise, les cadavres ambulants avaient investi celle-ci et ils nous empêchaient de rejoindre la Ford Shelby.

- Que faisons-nous Yomi, il y en a bien trop pour que nous puissions rejoindre la voiture.

- En effet, prenons cette direction et nous trouverons peut-être un autre moyen de locomotion.

Privé de notre véhicule notre progression pédestre commença. Nous étions tout deux conscient du danger d’être à pied, mais il était nécessaire d’économisé nos munitions et de se faire les plus discrets possible. Ayant pris soin de placer Ranguren correctement sur le dos, notre course contre la mort commença.
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Chapitre II : Contagion

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