Chapitre 2 : Seconde visite et premier contact
Katara fit rapidement l’inventaire des médocs manquants puis elle remplit la fiche de demande pour le directeur. Son regard se posa sur le « dictionnaire des maladies courantes ».
Tient, si je révisais un peu, aujourd’hui? Pensa-t-elle.
Elle entendit le cliquetis des touches d’un portable et le gargouillis d’un ventre affamé. Elle ne pu retenir un petit rire.
T’es pas discret mon ami.Madame!Oui? Qu’est ce qui t’arrive? Dit-elle en se retournant.
Question stupide certes, mais je suppose que vous allez refuser que je vous paye le repas, vu que vous êtes infirmière, les repas sont gratuit pour vous non ? Sinon j'insiste pour vous le payer, c'est la moindre des choses vu ce que vous m'avez fait ... euh ... vu que vous m'avez aidé ...Katara fut surprise par ce flot de paroles dont elle n’était pas sur d’avoir tout saisis. Elle n’avait pas commencé à répondre que Clyde s’était déjà rhabiller, avait attrapé ses affaires et attendais a la porte.
Euh non mes repas sont pas gratos ils sont payé à la fin du mois et tu sais je ne fait que mon travail même si je le fait à ma manière. Elle regarda sa montre à son poignet gauche. 11H48. Go. Elle ouvrit le tiroir de son bureau, attrapa le dossier médical de Clyde, le fourra dans son sac, mit se dernier sur son épaule puis elle sortit de l’infirmerie suivit de Clyde, heureux a l’idée de pouvoir se sustenter. Katara ferma la porte à clef et ils prirent tout deux la direction du self.
11H56, SelfArrivée aux portes du self, Katara fut ravit de voir qu’il n’y avait aucune file d’attente. Elle salua le surveillant a l’entrée. Remarquant le regard du pion pointé vers Clyde, elle lui expliqua que c’était son patient et qu’il mangeait avec elle. Le surveillant ne discuta pas l’explication de Katara et il les laissa passer. Une fois servis, ils s’assirent face a face a la table des professeurs. Le self était quasiment vide, à part Katara et Clyde, les seuls occupants étaient des employés du lycée et quelques profs. La sonnerie de midi retentit. Peu de temps après une foule d’élèves affamés déboulèrent dans le self. Clyde devient très tendu comme s’il craignait les élèves. Le directeur arriva lui aussi et il remarqua rapidement la présence de Clyde en compagnie de Katara. Quelques instants plus tard, le portable de Katara vibra, indiquant l’arrivée d’un nouveau message. D’un geste habile de la main gauche, elle sortit son portable de sa poche et afficha le message à l’écran sans arrêter de manger. Le message disait: Retournez vous svp. Elle tourna la tête et croisa le regard du directeur qui rangeait son portable.
Je reviensElle se leva, pris son sac, et se dirigea vers le directeur.
Monsieur le directeur dit-elle en s’inclinant,
que puis-je pour vous?Dites moi ce que fait cet élève avec vous. Il est censé être en colle jusqu’à ce soir.Ah? Je ne savais pas. Il s’est blessé ce matin, je le garde a l’infirmerie.D’accord, du moment qu’il ne sorte pas de l’établissement. Au fait, et votre évaluation?Passée avec succès! Ils s’échangèrent un sourire.
Je vous laisse retourner manger.Bonne journée.Katara retourna à sa place, devant Clyde et tous deux finir leur déjeuner.
12H37, Couloir Sur le chemin du retour…
Clyde, attend une seconde.Katara s’approcha d’un élève et après quelques chuchotements avec ce dernier, elle sortit un sachet contenant une dizaines de cachets de sa poche qu’elle échangea contre une liasse de billet que l’élève lui tendait. L’échange fait, elle retourna au prés de Clyde et ils reprirent le chemin de l’infirmerie.
12H44, InfirmerieArrivé à l’infirmerie, Clyde fusillait Katara du regard. Son regard était chargé de déception. Katara sentit le malaise s’installer.
Quoi?Vous me décevez.Si tu fais allusion aux pilules de toute a l’heure, c’était des placebos, des pilules en sucres. Le directeur est au courant. Il préfère que les se « drogue » avec du sucre plutôt qu’avec de l’extazy.Et l’argent?L’argent va dans les caisses du lycée, ça permet de donner des primes aux profs les plus méritants. Mouais…La porte s’ouvrit brusquement et une jeune fille de 1ére année s’écroula au sol. Elle était à bout de souffle. Katara se précipita sur elle pour l’assoir.
Itomi! Ça va?Moi oui dit-elle le souffle cour,
mais rihoko par contre…Elle est ou? Demanda Katara, les sourcils froncés
Toilette des filles…Katara était visiblement en colère. Elle attrapa son sac et s’apprêta à partir.
Itomi, tu me rejoins dés que tu auras reprit ton souffle, Clyde, tu ne bouges pas de la.Sur ces paroles, elle prit la direction des toilettes des filles d’un pas décidé. Arrivée aux toilettes, le spectacle qui s’offrait à elle était affligeant. Rihoko gisait sur le sol, sanglotant, baignant à demi dans une marre de vomi. Katara se couvrit le visage de la manche. Elle remarqua des cachets à peine digérés dans la flaque. Elle attrapa la jeune fille par le col de son uniforme et lui issa la tête dans un évier et ouvrit le robinet d’eau froide en grand. Rihoko se débâtit mollement.
Laisse… moi… mourir…T’as surtout besoin d’un psy.Itomi fit irruption dans les toilettes.
Itomi, aide moi à trouver se qu’elle a pris comme médocs.Itomi s’accroupi devant la flaque de vomi et entreprit d’examiner les cachets régurgités.
Ils sont tous petit et ronds mais il y en a des blancs et d’autres qui sont oranges.Vitamines et somnifères murmura Katara.
Bon, ce n’est pas bien grave, tu vas la ramener chez elle, elle a besoin de repos.Katara ferma le robinet d’eau et essora les cheveux de Rihoko. Itomi pris Rihoko sur ses épaules.
Ça ira?Oui, ne vous en faites pas.Katara sortit la première des toilettes. Apres quelques minutes de marches dans les couloirs elle ouvrit la porte du local des employés de ménage.
Toilettes des filles lança Katara puis elle referma la porte et repartit aussi vite qu’elle était venu, direction bureau du principal. Devant la porte, elle frappa doucement et un petit «
entrer » lui répondit. Elle entra et découvrit le proviseur plonger dans des piles de paperasse. Il leva les yeux.
Oui Katara, que puis-je pour vous?C’est au sujet de Rihoko.Il baissa les yeux.
Il faut convoquer ses parents, la, ça suffit.BienIl y eu un instant de silence.
Bonne journée monsieur et elle se retourna vers la porte.
Katara! Elle s’arrêta et tourna la tête. Il hésita quelque peu puis :
Non rien, bonne journée.Elle sortit et elle pu enfin retourner à l’infirmerie.
Clyde était allongé sur le lit, les yeux fermées mais il ne dormait manifestement pas. Katara attrapa son livre de médecine élémentaire, une feuille et un crayon.
Cet aprèm c’est révision.17h06 : Katara, installée à son bureau, avait la tête plongée dans son livre et prenait des notes qui lui paraissaient importantes. Clyde était toujours sur le lit et pianotait sur son portable. Des sortes de cris se firent soudain entendre dans le couloir.
Sont bruyant dit donc pensa Katara sans lever les yeux de son livre. La porte glissa et un individu apparut dans l’encadrement. Il émit un grognement rauque et étouffé.
Toux grasse pensa immédiatement Katara. Une odeur acre et répugnante, mais étrangement familière, vient agresser ses narines. Elle tourna la tête sur sa droite pour voir l’individu. Elle reconnue immédiatement le gros inspecteur qui était venu le matin même. C’était bien lui mais il n’était plus le même : sa peau était blanche et ses entrailles pendaient négligemment d’une grande blessure au ventre. Katara fit un mouvement de recul qui lui fit perdre l’équilibre et elle bascula sur sa gauche. Dans un geste instinctif, elle essaya de se rattraper au bord de la table avec la main droite. Malheureusement, elle tenait encore son crayon dans cette main et elle dérapa. Le bras droit de Katara décrivit un arc de cercle à une vitesse extraordinaire et son crayon lui échappa des doigts. Ce dernier fila dans les airs et harponna l’œil droit de la créature. La créature quand a elle, bougea très peu à l’impact du crayon. Apres ses longues secondes de chute, Katara se retrouva au sol, sur le dos. Elle regarda la créature et découvrit se qu’il était advenue de son crayon. La créature fit un pas dans sa direction. Comprenant que le crayon ne l’handicapait nullement, Katara poussa le plus violement possible son fauteuil qui vient frapper les jambes du « gros » de plein fouet. L’inspecteur décharné perdit l’équilibre sous la force de l’impact et il bascula en avant. Sa tête frappa le coin de la table avec une violence incroyable puis il roula sur le coté pour finir étalé de toute sa masse sur le sol. De longues secondes s’écoulairent et l’inspecteur ne bougeait plus du tout. Katara se leva et pu constater que le crayon était passé au travers de l’œil en s’appuyant sur la table. Elle resta la, quelques secondes encore, a regarder le semblant d’être humain sur le sol. Un son la ramena immédiatement à la réalité : la sonnerie
DDRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGG!!!!!!!!!!!Elle leva les yeux en direction de la porte et sauta au dessus du cadavre pour passer la tête dans le couloir. Se qu’elle craignait se trouvait la, devant elle : il y en avait d’autre et ils s’en prenaient au élèves sortant de cours. Katara retourna dans l’infirmerie et remarqua que Clyde restait stupéfait par le cadavre en plein milieu de la pièce. Katara attrapa son sac et se le mis a l’épaule. Katara ouvrit l’armoire à pharmacie et vida son contenu dans son sac. Son regard croisa celui de son reflet dans un petit miroir au fond de l’armoire et elle cru entendre : ok, ok, t’es pas parano. Elle remarqua une larme perler a son yeux droit ; une larme verte.
Etrange…Elle l’essuya et se retourna vers Clyde.
Clyde, on bouge de la !